dimanche 31 janvier 2010

Commencer par un dimanche


En ce froid dimanche 31 janvier, lendemain d'une pleine lune dont l'effet a été immédiat sur ma nuit, je me suis éveillée à la lumière d'un ciel bleu parsemé de meringues. Insomnie partielle, douleurs abdominales - métaphore pour une soirée un peu arrosée - la journée s'annonce bien trop guillerette pour que j'ose m'extirper de mes draps aubergine. De mon grand appartement central proche de la cathédrale, on entend tinter les cloches de probables noces. Mes deux brunes coloc' dorment encore; imaginons qu'elles n'ont pas passé une nuit hantée par des horreurs entendues à leur propos durant cette fameuse soirée. Disons qu'elles ont l'esprit tranquille, disons qu'avoir un amoureux, éloigné soit-il, limite les névroses qu'on pourrait se créer.
Parce que oui, en plus d'être l'hôte d'un cerveau tyrannique, bouillonnant et - argh - distrait, je suis (quasi) féministe, grande, incapable d'adopter un schéma amoureux classique, j'aime rire (oh la blague), danser et porter ce qui me plaît. J'aime autant découvrir ce qu'on m'a vanté, que ce qui, a priori, me déplairait.

...

Extrapolation type! Preuve que s'envoler en direction de la tourterelle qui trône sur le toit de la pharmacie 1927 au sublime mais discret style Art Nouveau, est aisé, les dimanches brumeux au ciel bleu.

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