mardi 23 octobre 2012

Mes petites-petites fillottes

Le titre de ma publication aujourd'hui comprend deux composantes. Ce week-end j'ai été adoptée par une nouvelle famille de blondes de nanas aux joues rosies par le rire, aimant gambader dans les prés et m'effrayer, cachées dans les fourrées.

Quant à mes nanas de feutrine, elles sont très proches de la description ci-dessus, les défauts dermatologiques en plus, la cervelle surdéveloppée en moins, le sourire Colgate en moins, le poil soyeux en plus.

Voici un travail que j'ai réalisé il y a plusieurs mois, que je ne réussis pas à faire aboutir. J'hésite encore, entre un plastron, un petit sac, une broche gigantissime, un tableau, une serviette de table, un tapis de souris, une pochette à ciseaux, etc. A ce jour il trône, du moins il pend à une latte murale en bois, ne vivant pourtant pas dans un chalet bas-rhinois. Est-ce honnête, de donner vie à une paire de meufs slaves, sans ressources et sans famille, et de les clouer ainsi à une cloison pas franchement élégante ni même accueillante. Car il en a fallu, de la force, pour venir à bout de ces punaises, ralenties dans leur entier par ce bois hermétique à toute intrusion extérieure. L'une louche, victime d'acné récurrente, et semble se gratouiller les parties intimes, tandis que l'autre, post-ado surmaquillée et à l'esprit punky, se voit envahir par des formes qu'elle n'a pas encore intégrées à sa féminité. L'âge, le style, la croissance.

Ah, la famille..!

Bien évidemment vous aurez compris qu'il ne s'agit en rien de défauts de fabrication manuelle.

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